Formation

Séquence numérique 3,6,9,12,15,18 : dévoilement du modèle caché

3 et 6 alignés, la somme donne 9. Mais 9 additionné à 12 fait 21, un nombre qui n’apparaît nulle part dans la suite. La logique additive, que tant cherchent à y voir, ne colle pas. Certains chercheurs en arithmétique avancée s’attardent sur cette série : d’apparence limpide, elle se moque des lois classiques des suites numériques, et demande à être examinée sans préjugés.

Derrière cette progression régulière se cache une organisation plus raffinée, rarement analysée dans les premiers apprentissages. Sous la surface des chiffres, un schéma invisible régit la série, pour peu qu’on sache saisir le fil mathématique qui l’anime.

Pourquoi la séquence 3,6,9,12,15,18 intrigue autant parents et éducateurs

Au cœur des discussions sur la consommation d’écrans chez les enfants, la séquence 3,6,9,12,15,18 s’impose comme une référence. Inspirée par le psychiatre Serge Tisseron, elle structure les grandes lignes des règles d’exposition aux écrans selon l’âge. Si sa simplicité frappe, elle ne laisse pas d’interroger ceux qui accompagnent les enfants au quotidien.

Pourquoi avoir choisi ces âges-là ? Cette construction séduit parce qu’elle offre des repères nets dans le flot d’interrogations familiales face à la prolifération des supports numériques. Chaque chiffre marque un seuil : pas d’écran avant 3 ans, pas de console avant 6 ans, pas d’internet avant 9 ans, accès encadré jusqu’à 12 ans, et ainsi de suite. Ce découpage trace un parcours cohérent, pensé pour coller à la maturité cognitive de l’enfant.

Pour les professionnels de l’éducation, la séquence 3,6,9,12,15,18 s’impose comme un outil lors des échanges avec les parents. Elle rappelle que l’accompagnement parental va bien au-delà de l’interdiction : il s’agit de discuter, de négocier le temps d’écran, d’équilibrer avec les autres activités, et de construire une relation de confiance autour du numérique. En toile de fond, c’est la question de l’autonomie numérique et du développement de l’esprit critique qui se pose.

Voici pourquoi cette série numérique s’avère précieuse pour la réflexion collective :

  • Les balises 3-6-9-12 offrent un cadre pour alimenter les échanges entre adultes et enfants ;
  • Un support solide pour enclencher la concertation au sein des familles sur les pratiques numériques ;
  • Un point d’ancrage pour ajuster les recommandations écrans à la diversité des besoins de chaque enfant.

Quel modèle mathématique se cache derrière cette suite numérique ?

La séquence 3,6,9,12,15,18 intrigue justement parce qu’elle semble évidente : chaque nombre augmente de trois. C’est la définition même d’une progression arithmétique. Grâce à cette structure mathématique limpide, le message passe facilement. Mais le choix de ce rythme n’est pas fortuit : il s’agit de baliser des étapes-clés, chacune correspondant à une phase charnière dans le rapport de l’enfant au numérique.

Adopter un intervalle de trois ans, ce n’est pas un hasard. Ce découpage régulier permet d’introduire les écrans par paliers, d’ouvrir progressivement l’accès au numérique. Regardons la logique de cette fonction récurrente :

  • Chaque terme s’obtient en ajoutant trois au précédent ;
  • Le schéma 3-6-9-12 met en scène une alternance pensée : interdiction, découverte accompagnée, puis autonomie croissante ;
  • Ce rythme favorise une auto-régulation des usages, en phase avec la maturité de l’enfant et sa capacité à comprendre les enjeux numériques.

La logique des balises 3-6-9-12 fonctionne comme une suite arithmétique appliquée à l’éducation numérique. Elle conjugue rigueur et adaptation, tout en restant accessible. L’intervalle régulier simplifie la mémorisation et le partage du message, tout en traçant les contours d’un accompagnement numérique cohérent pour les plus jeunes.

Tuiles colorées avec la séquence 3 6 9 12 15 18 sur une table en bois

Comprendre l’intérêt concret de cette progression pour l’accompagnement des enfants à l’ère du numérique

La séquence 3,6,9,12,15,18 découpe l’introduction des écrans dans la vie des enfants en étapes nettes. Ce découpage, pensé par Serge Tisseron, traduit une approche pragmatique : accompagner l’enfant dans le numérique en respectant ses besoins, physiques comme psychologiques, plutôt que de se contenter de restreindre l’accès.

À chaque âge repère, la question se pose concrètement : que permettre, dans quelles conditions, et avec quelles limites ? Avant 3 ans, la consigne reste stricte : éviter toute exposition pour protéger l’éveil sensoriel et limiter l’apparition des troubles du sommeil liés aux écrans. À partir de 6 ans, l’objectif devient d’encadrer la découverte : instaurer le dialogue, poser des règles claires, proposer des alternatives aux écrans comme la lecture ou le jeu. À 9 ans, l’autonomie de l’enfant s’affirme, mais le besoin de vigilance demeure : il s’agit d’aborder sans détour la question des contenus, de surveiller le temps d’écran, et de maintenir un contrôle parental ajusté, tout en échangeant sur les expériences vécues.

Les enjeux de cette progression sont multiples :

  • Développement cognitif et écrans : limiter les sollicitations pour préserver la capacité d’attention et nourrir la créativité ;
  • Effets des écrans sur la santé : réduire le risque d’addiction aux écrans chez les enfants et protéger la qualité du sommeil.

Ce découpage régulier des âges, allié à des recommandations ajustées, encourage une véritable auto-régulation numérique : chaque famille fait évoluer les usages selon sa réalité, en s’appuyant sur des repères solides pour guider la découverte du numérique.